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Parlor Snakes // À l'occasion de la Release party…

Dernière mise à jour : 12 oct. 2020

Extraits de l'entretien à paraître dans le n° 10 de Persona (à paraître en novembre 2019)

par Cathimini

Parlor Snakes Release Party
Parlor Snakes © Antoine Doyen

Parlor Snakes est une entité aux contours mouvant mais dont le credo est le même depuis ses débuts il y a une dizaine d'années maintenant : porter la voix du rock'n'roll avec fierté en toute indépendance pour libérer les tensions et rappeler que nos vies ne doivent pas être un long fleuve tranquille.

Leur troisième album, Disaster Serenades, boucle un cycle d'apprentissage qui a permis à Eugenie Alquezar et Peter K, l'âme et le coeur du groupe, de sortir du cadre "1, 2, 3, 4, let's go !" en faisant confiance au spleen comme source de créativité et en renforçant les passerelles entre guitares et claviers. L'avenir s'écrit au jour le jour si l'on veut bien s'en donner la peine, la preuve !


Le choix du single Marc Bolan's 5th dream est audacieux car il s'agit d'une ballade, chose assez étonnante pour un groupe qui a toujours fonctionné à l'énergie.

Peter : C’est Eugénie qui l’a proposé. J’ai trouvé que c’était effectivement inhabituel pour nous, mais c’est notre troisième album, c’était intéressant de proposer quelque chose de différent.

Eugénie : Au départ nous avions dans l'idée que ce serait une autre chanson de l’album, plus agressive. Et puis j’ai eu envie de trancher de suite avec un autre morceau. Qui s’avère être un de ceux que je préfère sur l’album. J’aime sa fausse douceur teintée de mélancolie, sa magie perchée sur les cimes de Twin Peaks. Parlor Snakes est certes un groupe de rock, très énergique et énervé en live, mais je crois que nous avons aussi toujours eu cet autre visage. Nous aimons créer des ambiances particulières, et rien de mieux que des morceaux au tempo lent pour installer ce genre de vibrations plus «introverties ». Peut être que Parlor Snakes est une créature délicate aussi.

La vidéo qui l'accompagne prend aussi le contre-pied de Watch me live, très dirigée et très drôle, qui illustrait votre deuxième album éponyme.

Eugénie : Nous avions envie que les images qui allaient se poser sur Marc Bolan’s Fifth Dream évoquent son contenu textuel. Que la notion du rêve soit présente aussi. Tout en gardant en tête qu’un clip doit être au service d’une chanson, pas l’inverse. Rien de pire que de regarder un clip esthétiquement très fort et d’en oublier la chanson. Quand je fermais les yeux je nous voyais juste Peter et moi, je voyais un océan noir, le vent dans les arbres, ce genre de choses. Je pensais aussi à la force du plan-séquence de Sinead O’Connor quand elle chante Nothing Compares To You. J’ai contacté Rod Maurice, photographe et vidéaste malouin, et dont je connaissais l'intérêt pour le groupe depuis longtemps. On ne voulait pas d'un synopsis ou d'images complexes et lui aime improviser et se jeter dedans. Du coup ça a été très rapide : quatre heures de tournage et montage dans la foulée. Le rêve.

Disaster Serenades

LP/CD (Hold on Music / Wagram) // 2019.



RELEASE PARTY

Mardi 8 octobre 2019.

Ouverture des portes à 19h.

Le Point Ephémère.

200, quai de Valmy - 75010 Paris.






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